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domestiques les femmes de. Mmo Émilie (i), la gouvernante de ma petite fille d'Epinay (2), ni la femme de charge de M. le baron de Grimm (3),
(1)  Marie-Renée-Thérèse-Emilie de Belsunce, fille d'An­gélique-Charlotte-Louise de La Live, épouse du vicomte de
-Belsunce, et petite-fille de M"1 d'Epinay, était alors chanoi­nesse du chapitre de Notre-Dame de Coyse en Largentière, diocèse de Lyon, département de l'Ardèche. II.fallait, pour être admis dans ce chapitre, faire preuve de huit degrés de noblesse paternelle et de trois degrés de noblesse mater­nelle. Les chanoinesses de Notre-Dame de Coyse portaient le titrede comtesse. Leur marque distinctive était une croix d'or émaillée, surmontée d'une couronne de comte, avec cette inscription d'un côté : Notre-Dame de Coyse fondée en 1278, et de l'autre : Comtesses de Largentière. Cette croix était attachée à un ruban vert que les dames portaient en écharpe et fixé sur l'épaule par des .ganses à glands d'or. Postérieurement au décés de Mmo d'Epinay, M"0 Emilie de Belsunce épousa le comtede Bueil.
(2)  Louise d'Epinay, fille de Louis-Joseph de La Live d'Epinay et de Marie-Anne-Élisabeth de Boccard.
(3)  Frédéric-Melchior Grimm, baron du Saint-Empire romain, chevalier, grand-croix de la seconde classe de l'ordre impérial de Saint-Wladimir, conseiller d'Etat de S. M. l'impératrice de toutes les Russies, ministre de la cour de Saxe-Gotha à Paris, né à Ratisbonne le 26 décembre 1723, mort en 1807. Il est aussi connu par son remarquable ouvrage la Correspondante littéraire, auquel collaborèrent plus d'une fois Diderot et Mm- d'Epinay, que par la haine-qu'il voua au malheureux Jean-Jacques Rousseau, dont il fut le persécuteur et le calomniateur. Dans ses Confessions,